• Histoires en vrac

    Voilà déjà les premières petites histoires EN VRAC...........

    SOMMAIRE :

    Histoires en vrac

    La tylwyth teg : l'histoire de Dunkan du clan Macalisair, je vous emmènerais dans les hautes terres d'écosses pour d'envoûtantes aventures.

    Le cadeau : L'histoire colorée de la petite Ninon et sa  fantastique rencontre.

    Copernic : Une histoire pleine de rebondissement qui plaira certainement aux enfants mais je dois garder le suspense aussi je n'en dirais pas plus ....il suffit de jeter un coup d'oeil.

     

    Prochainement : L'histoire d' Aveleen et Gauwyn. Chevalerie et féerie...

    Histoires en vrac

    y diwrnod y byddwch yn felys (que la journée vous soit douce)

     

  • Je m’appelle Copernic. 

    Je ne suis pas très grand et plutôt rond pour mon âge. Mon teint vert anis fait craquer les mamans. Oui, mon nom est Copernic !  Etrange me direz-vous pour un petit pois perdu dans le fond d’un panier ! 

    Eh bien pas du tout ! Ecoutez plutôt ce qui suit :

     

    J’attendis tout d’abord le retour de Louison la cuisinière mais, ne la voyant pas revenir j’entrepris d‘explorer le fond de ma prison d’osier, et je finis par découvrir une issue……….

    Je partis donc à l’aventure, découvrir le monde !

     Et quelle aventure mes amis……..

    J’échappais de justesse aux mandibules acérées d’une fourmi vorace et il s’en fallu de peu pour que je finisse écraser en purée sous la chaussure d’un randonneur.

    Heureusement, une charrette qui passait près des champs me propulsa sur le côté de la route. Ouf ! Pensais-je, enfin à l’abri…….Du moins c’est-ce que je crus. Je n’eu pas le temps de reprendre mon souffle que déjà poussé par le vent j’entamais une descente chaotique à travers poussière et cailloux. Ma course folle  s’acheva dans un gros PLOUF !  Je coulais à pic vers le fond d’une rivière à l’eau glaçée. Reposant parmi les nombreux galets qui tapissaient le fond, je me laissais balloter par le courant quand, soudain, un spectacle merveilleux s’offrit à mes yeux……….

    Une araignée d’eau me regarda de la surface, l’air ahuris puis continua son patinage aquatique.

    Je la voyais glisser harmonieusement sur l’eau ridant la surface de ses pattes légères. C'était magique !

    Entraîner par le courant, je finis par être refouler sur un rocher qui bordait la rive. C’est là que je fis mon deuxième voyage extraordinaire de la journée….

     

    Speed painting

    Je me retrouvais soudain pris au piège d’un puissant bec qui m’emporta dans les airs ! Quelle sensation formidable ! Plus nous prenions de la hauteur plus la rivière rapetissait. Le merle acheva son ballet gracieux pour se poser sur un grand chêne. Au milieu d’un entrelacs de branches trônait un nid. Il était fait de brindilles mêlées de plumes et de mousses. De petits oisillons encore tout fripés de leur naissance s’agitaient hystériquement. L’un d’entre eux me pinça de son  bec croyant faire de moi son repas,  mais maladroit, il ne réussit qu’à me faire tomber du nid. Un grand TOC ! termina ma chute. Je venais de heurter la coquille brune d’un escargot !

    L’invertébré me scruta de ses antennes, me chatouillant au passage.

     

    -Quelle heureuse et singulière rencontre ! Mais par quel miracle es-tu arrivé jusqu’ici ?

    Je lui racontais brièvement mes péripéties dont il rit bien volontiers. Il me proposa de l’accompagner rendre visite à son amie Josie l’abeille et j’acceptais ravis !

    L’invertébré se nommait Linus et laissait bizarrement derrière lui une traînée gluante.

    « Beurk ! - pensais je »

    Nous arrivâmes plus tard…BEAUCOUP PLUS TARD…….au pied d’un arbre creux. Josie nous attendait virevoltant autour d’une fleur, comme hypnotisée par son parfum sucré. Linus me présenta à l’insecte. Ils échangèrent quelques politesses puis d’un battement d’ailes, Josie m’emmena visiter son nid.

    Un bourdonnement assourdissant y régnait. Les parois étaient tapissées de cellules hexagonales remplies d’une substance jaune. Josie me fit alors découvrir un monde de volupté et de douceur......…LE MIEL ! Je mangeais jusqu’à l’écoeurement.

    Puis, me voyant repu, mon hôtesse me proposa de me raccompagner dans la cuisine de Louison car elle avait pour habitude de butiner les phacélies qui poussaient en abondance sous sa fenêtre.

    Elle me déposa sur un plan de travail, tout près d’une cuillère en bois noircie par le feu. Juste le temps d’un «  au-revoir » et elle partit retrouver sa prairie de phacélie.

     

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    Epilogue

     

    Une grande main jeta un petit pois dans un bouillon où d’autres congénères au teint vert prononcé attendaient patiemment leur funeste sort.

    Plus tard, à l'heure du souper, une charmante paysanne posa une assiette en faïence devant une enfant qui, écoeurée fit la grimace.

    -A NON ! Pas des p’tits pois !

    -Mademoiselle Eloïse vous devez au moins goûter avant de dire non, tempesta Louison.

    - D’accord …….je goutte - répliqua l’enfant avec humeur. Hummm…Mais c’est sucré ! Merci Louison ! C’est délicieux !!!

     

    Sur le rebord de la fenêtre, un escargot assistait, spectateur silencieux, à la scène.

    Et en y prêtant un peu plus d’attention, on aurait presque cru .......qu’il souriait….

     

    Il s’appellait Copernic! Etrange me direz-vous pour un petit pois ! Mais mes amis, quel PETIT POIS !

     

     

     

    Contrat Creative Commons
    Copernic by Neelig est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 Unported.


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    Petit lexique utile avant de lire ce qui suit:

    Claymore : grande épée.       Speed painting

    Ceilidh : fête folklorique.   

    Rhyfelwr : guerrier         

    Iachawr  : guerisseuse.

    Tylwyth teg : fée            

    Thistle  :  groupe de fleurs   caractérisés par     des feuilles   piquantes comme le chardon

    Keening : cri effroyable de la banshee

    Ses hurlements (appelés keening) annonceraient une mort prochaine

    Skean du : petit poignard.   

    Gwaredwr  : sauveur.

     

     

     



    La Tylwyth teg      Une main  blanche flottait dans l’eau, bercée par les remous de la rivière. Elle était là, pâle et presque sans vie quand Dukan la trouva. Le guerrier déposa son arc et planta son Skean du  dans le sol,  laissant tomber à terre son gibier. Il souleva de ses mains écorchées la tête immergée de l’inconnue, déplaçant au passage une cascade de boucles brunes piquées çà et là de chardons . Un murmure étrange parcourut la forêt. La tylwyth teg souleva ses larges paupières et Dukan crut un instant se perdre dans un abîme bleu sombre. La jeune femme sourit au guerrier et se rendormie. 

    Les chiens aboyèrent en cœur, accueillant ainsi le retour du rhyfelwr parmi les siens : le clan des Macalistair.

    De nombreux curieux vinrent s’attrouper devant sa hutte. Les rumeurs allaient déjà bon train. La tylwyth teg avait déjà prit le nom de Kelpie et on prédisait déjà malheurs à venir pour tous le village. En effet, au royaume des Highlanders, contes et légendes faisaient partie intégrante de la vie du clan. Ils étaient transmis le plus souvent lors de fêtes de villages appelées : ceilidh. On y racontait notamment la légende de ces chevaux noir, d’une beauté époustouflante et à la crinière ruisselante qui hantaient les rivières : les Kelpies. Ces animaux très rusés, aimaient souvent se jouer des hommes et prendre l’apparence de magnifiques jeunes femmes afin de les attirer et de les dévorer.…….

     

    La iachawr du village fit son apparition. Le manteau de peau et le grossier collier d’os et de plume qui ornaient son cou lui donnait l’apparence effrayante d’une bête. Alertés par le tintement de ses énormes bracelets de cuivre la foule commença à se disperser. Marmonnant quelques mots inintelligibles et crachant sur le sol, elle  rentra dans la hutte de Dukan. 

     

    L’abri ne comprenait que le stricte minimum : Un tabouret et une table en bois très basse sur laquelle reposait un bol de porridge et quelques ustensiles rudimentaires, un chaudron rougit par la chaleur d’un feu, et,  faisant face au foyer, caché derrière une vieille tenture de lin, se trouvait un lit de paille recouvert d’un plaid de tartan. C’est dans cette alcôve, loin des regards, que reposait  l’inconnue. 

     

    Aidé de la iachawr Dukan la dévêtit de l’unique tunique végétale qu’elle portait. Celle-ci tomba en poussière avant même d’avoir toucher le sol .

    La chamane psalmodia tout en nettoyant une large plaie à l’épaule. Elle lui administra une onguent à base de graisse de sanglier,  de thistle et de cire d’abeille pour soigner sa blessure. Pour finir, elle déposa quelques gouttes d’une infusion de millepertuis sur ses lèvres rougit par une mauvaise fièvre. Le mal semblait maintenant gagner tout son corps.

    Quatre jours et quatre nuits durant, ils la veillèrent à tour de rôle. Et durant tout ce temps, jamais la tylwyth teg  ne prononça mot. Un matin, Dukan retrouva la couche vide.

     

    La vie reprit son cours et le guerrier repartit à la chasse. Une trève avait été conclu avec le clan des Murray. Il crut donc pouvoir oublier un instant les batailles. Mais ce fût de courte durée……

     

    Les nuages étaient bas ce jour là. Une ambiance pesante régnait sur la forêt . Un aigle royal traversa le ciel, déchirant le silence de son cri perçant. Le rhyfelwr  comprit.

    Il eut juste le temps de prendre son claymore que déjà un membre du clan Murray se ruait sur lui. En un instant il fût entouré d’une horde de féroces combattants en proie  à une hystérie sanglante.

    Une terrible lutte s’engagea alors. Les lames d’aciers s’entrechoquèrent, se croisèrent et les blessures s’accumulèrent sur le corps meurtri de Dukan. Il avait de plus en plus de mal à soulever son épée. Les yeux gênés par sa chevelure blonde, essoufflé et à bout de force, il lança un cri de désespoir qui retentit tel un  keening, lui renvoyant l’écho de sa propre rage.

    C‘est alors qu’il crut entendre  le son d’une voix qui résonnait comme un chant au plus profond de son cœur. Un souffle mélodieux qu’il avait déjà entendu…..

    Il cria son nom « tylwyth teg ! » juste avant de tomber un genou à terre, juste avant qu’une lame le transperce une dernière fois et il perdit connaissance.

     

    Il se réveilla dans la pénombre d’un feu de bois, étourdit et désorienté.

    La vision troublée dans un premier temps, il ne distingua d’abord que des formes fantomatiques qui dansaient au rythme des flammes. Puis sa vue s’ajusta et il vit un gigantesque animal d’un blanc immaculé et lumineux, aux yeux de chat. La bête s’approcha de lui avec une lenteur calculée et vint s’asseoir juste devant lui. Sa tête énorme fit face au visage incrédule de Dukan qui sentait le souffle chaud de sa respiration. 

    - Bonjour, gwaredwr -dit la Créature.

    Ce grand regard sombre, Dukan le reconnu. Il sourit et posa une main tremblante sur elle. A son contact, l’image de cette étrange créature s’effaça pour faire place à une splendide tylwyth teg. Elle était vêtue d’une robe de fleurs sauvages retenues entre elles par une sangle de cuir qui entourait entièrement son buste. A son cou se balançait un écu de cuivre aux mystérieux motifs. Elle se releva et lui tendit la main. Elle l’invita à prendre place autour du feu. Un Brownie pas plus grand que sa main et aux délicieuses moustaches rousses, lui présenta un bol de  lait de vache, du miel et lui tendit une coupe de liqueur à base de pistil de fleur. 

    L’esprit au regard envoûtant et le guerrier dansèrent jusqu’à épuisement, guidés par une musique enchanteresse. Au petit matin le rhyfelwr  se réveilla à l’orée de la forêt, non loin de son village.

    Il songea que ce n’était qu’un rêve et qu’il avait dû s’assoupir  après le combat. De retour dans son village, il raconta alors sa mésaventure avec le clan Murray. Les membres de son clan l’accueillirent en héros. 

    Il rentra dans sa hutte et voulu se changer. Il ôta sa chemise souillée de sang, et découvrit alors qu’un linge propre recouvrait une blessure sur son omoplate, un autre une plaie à l’abdomen. Il prit conscience soudain que de nombreuses cicatrices encore fraîche recouvraient son torse. Troublé, il détacha maladroitement son sporran et quelque chose de lourd en tomba. Il découvrit alors un pendentif rond taillé dans du chêne et sculpté d’entrelacs de tiges de chardon. Il referma sa main sur le précieux cadeau et le rangea avec soin dans sa poche de cuir, un sourire énigmatique sur les lèvres.

    Plus tard, après avoir vaincu les Murray et suite à la mort du chef de son clan, il fût à son tour nommé bennaeth. On raconte qu’il fit décorer ses armes et celles de ses guerriers d’entrelacs de tiges de Thistle en faisant ainsi le symbole de sa tribu.

    Ses nombreuses victoires furent conter encore et encore dépassant le territoire des Hautes-Terres. Ainsi une nouvelle légende naquit, celle d’un esprit des forêts prenant l’apparence d’un chat sauvage au pelage blanc protégeant les guerriers portant le symbole du chardon.

    Alors si un jour aux abords d’une forêt vous entendez une douce musique qui vous prend au cœur et si vous apercevez une silhouette blanche qui tend son regard vers vous, guerriers, soyez prêt……….la bataille ne saurait tarder. Mais sachez qu’à ce moment là, bénis par la tylwyth teg, l’issue de votre combat n’en sera que plus victorieuse…………………. 

     

    Contrat Creative Commons
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  • ELFE

      


    Le cadeauUne tartine à la bouche, Ninon, huit ans, se regardait dans son miroir. Elle finissait d’enrouler une boucle dorée autour de son doigt pour lui redonner forme. Robe aux couleurs acidulées, bandeau vert dans les cheveux……… tout était parfait. Mais où donc se cachait son cahier bleu?........Sur le meuble de l'entrée ! Allez ! En route pour l'école.

    Et si Mademoiselle Ninon huit ans était si pensive ce matin là, c'était parce qu’elle était invité cet après-midi à l'anniversaire de son amie Sarah. Et de nombreuses questions bouillonnaient dans sa tête: Y aura-t-il de ces bonbons au citron qu'elle affectionnait tout particulièrement ? Des sodas qui pétillent sur la langue ? Et des ballons multicolores ? Charlie fera-t-il son imitation de Madame Groschignon, la maîtresse ? Et la grande question : combien de fois Petit Louis le frère de Sarah mettra le doigt dans son nez ?

    Bref, elle réfléchissait quand soudain, une pensée l’arrêta net.

    LE CADEAU !

    Elle avait déjà choisi sa tenue avec soin, un serre-tête  assorti mais elle avait oublié l’essentiel.........LE CADEAU D’ANNIVERSAIRE !

    Mais que pourrait-elle bien offrir à la douce Sarah……..VLAN ! La porte claqua derrière elle. L’air décidé, Ninon marchait à bonne allure, cartable au dos. Elle n’était qu’à deux pas de l’école du village, aussi sa maman la laissait partir seule. Notre demoiselle en profita comme toujours pour faire un détour par la rivière. Quel plaisir d’écouter le bruissement du vent dans les feuillages, le clapotis de l’eau qui s’écoule et puis cette bouffée d’air frais qui vous saisie les poumons de bon matin. Elle s’apprêtait à reprendre le chemin de l’école lorsque une musique vint lui chatouiller les oreilles. Un son si fin et si mélodieux qu'elle en fut presque hypnotisé. 


    Elle sonda du regard les bords de la rivière et vit d’abord quelque chose de rouge qui se tortillait sur un rocher. Curieuse, elle avança lentement et vit alors se dessiner la silhouette d’un petit bonhomme coiffé d’un chapeau pointu…………

     

     

    Le cadeau

      

    Le lutin la laissa s'approcher et d’un signe de tête lui proposa de s’asseoir sans arrêter de jouer de sa flûte. Ninon se sentait transporter de joie et de bonheur à chaque note. Elle ferma les yeux et se laissa bercer. Un bruit de grelots la fit sortir de son rêve et elle vit tout autour d’elle de petits êtres qui dansaient en rond, d’autres qui virevoltaient dans le ciel. Le lutin continuait à jouer debout sur son rocher, frappant le rythme de son pied. Les oiseaux formèrent un cercle dans le ciel au-dessus d’eux. Les papillons étaient en effervescences. La nature semblait soudain s’être réveillé d’un long sommeil. Une couronne de fleur finie sur sa jolie tête blonde et le vent plia les branches des arbres en sa direction comme pour l’accueillir. Elle rit aux éclats, émerveillée et dansa, tourna, toujours guidée par cette musique enchantée. Les écureuils descendirent des arbres. La rivière elle  même se mit à chanter à sa manière.

    Puis tout alla très vite.  Un craquement de branche fit retomber le vent et disparaître un après un les petits personnages. La rivière redevint silencieuse et la musique disparu avec le lutin. Une voix l’appela et elle vit Petit Louis se gratter le postérieur. Elle sourit.

    -Où est Sarah ? Dit-elle.

    -Elle est pa’ti devant  pour t’ rattraper. T‘es en r‘tard. Moi j’ viens vérifier mes pièges à zécureuil !

    Ses joues était déjà toutes barbouillées et ses ongles noirs.

     -Elle est zolie ta couronne c’est toi qui l’a faite ?

    Le visage de Ninon s épanouit. Mais oui c'était ça le CADEAU DE SARAH !!!

    Elle jeta un dernier regard nostalgique en direction du rocher et partit en courant rejoindre son amie, laissant Petit Louis planté là.

     

    separation

     

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